La quête de l’apprentissage efficace a toujours été au cœur des préoccupations éducatives et professionnelles. La pyramide de l’apprentissage, conceptualisée par le psychologue américain Edgar Dale, offre une perspective unique sur la manière dont nous assimilons les connaissances et les compétences. Elle met en lumière les différents niveaux d’efficacité des méthodes pédagogiques utilisées, soulignant l’impact significatif des interactions dans ce processus.

L’être humain apprend de ses expériences actives

L’idée selon laquelle l’apprentissage se fait plus facilement lorsqu’il est actif et pratique n’est pas nouvelle.

De nombreux penseurs tels que Itard, Séguin et autre Montessori ont développé et testé cette idée.

C’est un concept qui peut sembler naturelle aujourd’hui. Ça ne l’était pas pour les maitres-nageurs au Moyen Âge. En effet, les enfants étaient placés sur un tabouret en position ventrale et s’entrainaient ainsi sans même avoir touché l’eau.

De la même manière, il n’est pas très efficace d’apprendre une langue uniquement en lisant des livres et en apprenant des règles de grammaire sans jamais avoir été amené à la parler.

La pyramide de l’apprentissage de haut en bas

Au sommet de cette pyramide trône l’approche la moins efficace, pourtant largement répandue dans nos salles de classe et entreprises : l’apprentissage passif par l’écoute. Cette méthode, qui sollicite uniquement le canal de l’ouïe, offre peu d’implication à l’apprenant, limitant ainsi sa capacité à assimiler pleinement l’information.

Aux antipodes de cette approche, se trouve la méthode la plus fructueuse : l’apprentissage par l’enseignement. Cette approche inclusive favorise les interactions, les débats et les échanges d’idées, créant un environnement propice à une compréhension approfondie des sujets abordés.

L’interactivité comme accélérateur d’apprentissage

Une perception diversifiée

Le changement et la transformation, éléments essentiels dans tout processus d’apprentissage, trouvent leur place dans la dimension active et donc de l’intervention des autres voies sensorielles telles que la vue et le sens kinesthésique. Ce facteur joue un rôle primordial dans l’efficacité d’une démarche d’apprentissage, stimulant l’engagement et la participation de l’apprenant.

La pyramide de l’apprentissage suggère que nous retenons plus efficacement les informations lorsque nous participons activement et que nous nous impliquons dans le domaine que nous apprenons.

Comment les interactions peuvent-elles jouer un rôle central dans ce processus ?

La remise en question de nos idées

Tout d’abord, les interactions peuvent prendre différentes formes. Il peut s’agir simplement de discuter d’un sujet avec un partenaire d’étude, de participer à des discussions de groupe ou de s’engager dans des activités pratiques. Lorsque nous interagissons avec les autres ou que nous participons activement à notre apprentissage, nous ne sommes plus des récepteurs passifs d’informations. Au contraire, nous devenons des contributeurs actifs, remettant en question notre compréhension et élargissant nos connaissances par le dialogue et la collaboration.

Mais pourquoi ce type d’engagement fait-il une telle différence ?

Notre cerveau en marche

Il s’agit de la capacité de notre cerveau à traiter et à retenir les informations. Des études ont montré que lorsque nous participons à des discussions ou à des activités pratiques, notre cerveau est contraint d’établir des connexions et d’appliquer ce que nous avons appris à des situations de la vie réelle. Ce processus renforce les voies neuronales et améliore la rétention de la mémoire, ce qui, en fin de compte, se traduit par une amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation.

 Le feedback

En outre, les interactions nous offrent de précieuses occasions de recevoir un retour d’information. Qu’il provienne d’un enseignant, d’un pair ou d’une communauté en ligne, le retour d’information nous permet d’apprendre de nos erreurs, d’identifier les points à améliorer et d’acquérir une meilleure compréhension du sujet. En nous ouvrant à la critique constructive et à des perspectives différentes, nous pouvons affiner notre apprentissage et améliorer notre compréhension globale.

 

Les ateliers de formation MBTI en groupe

Un exemple concret de cette transformation peut être observé lors des ateliers de connaissance de soi utilisant l’outil MBTI, organisés en séminaire. Ces ateliers incitent chaque individu à se questionner, à se positionner, à expérimenter et à comprendre ce qui fait sa singularité ainsi que celle des personnes qui l’entourent. C’est un passage de l’état solide et figé à un état d’ouverture, favorisant le développement personnel.

La connaissance de soi et des gens qui nous entourent est un préalable à la bienveillance et à la dynamique positive pour qu’une équipe puisse atteindre des objectifs ambitieux.

Les retombées de tels ateliers sont multiples, avec une cohésion renforcée et une efficacité individuelle accrue, toutes orientées vers la réalisation des objectifs de l’entreprise. L’apprentissage devient ainsi un levier puissant pour le progrès collectif.

Conclusion

La pyramide de l’apprentissage nous rappelle que pour maximiser notre compréhension et notre rétention des connaissances, nous devons privilégier des approches éducatives interactives et inclusives. Les méthodes passives cèdent la place à des méthodes actives qui, comme les ateliers MBTI, transcendent les frontières entre l’apprentissage individuel et collectif. Nous sommes convaincus que ces approches dynamiques sont essentielles pour stimuler l’innovation, la créativité et la performance dans un monde en constante évolution.

Nous restons à votre disposition pour approfondir cette discussion et explorer ensemble les opportunités qu’offrent des méthodes pédagogiques axées sur l’interaction et l’engagement. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur la manière dont nous pouvons contribuer à l’amélioration de vos processus d’apprentissage et au renforcement de votre équipe.

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